Les assurances pour chien

39 contrats d’assurance santé chien et chat

Tous les contrats d’assurance santé animale ne se valent pas. Dans son numéro de juillet 2012, Que Choisir Argent a consacré un dossier à l’assurance santé animale. 39 contrats y sont passés à la loupe et la revue donne de nombreux conseils afin de trouver l’assurance la plus sérieuse et la plus intéressante financièrement.

Le dossier de Que Choisir Argent « Assurances pour animaux : flairez le bon contrat ! »* part d’un constat simple : « plusieurs compagnies d’assurance se sont lancées sur le créneau des contrats santé pour animaux. Avec parfois des abus : entre exclusions, explosion des cotisations et formules inutiles, la déception peut être au rendez-vous. »

Une mauvaise image qui peut expliquer en partie, avec aussi le caractère non obligatoire d’une telle assurance, qu’en France seuls quelques 4 % des maîtres souscrivent ce type de contrats pour leur animal de compagnie, chien ou chat. 


« Car si le marché a du mal à décoller, c’est aussi que des erreurs ont été commises, avec des courtiers aux pratiques dommageables pour toute la profession », témoigne un acteur du secteur dans ce dossier.

Service récent, offres multiples

Si le marché de l’assurance santé animale est récent, ce type de service se multiplie et les offres sont maintenant nombreuses.

Les éleveurs, principalement ceux de chiens de race, se font aussi le relais de l’information. « 80 % de nos acquéreurs me demandent conseil au sujet des assurances », souligne une éleveuse de cavaliers King Charles à Bessancourt (95), « je leur indique les deux enseignes que me conseillent les vétérinaires et beaucoup souscrivent : au moins 50 % des acheteurs. Tous les chiens de race ont un problème pour le cavalier King Charles, c’est le cœur, pour le bouledogue, la peau, les bergers allemands sont sensibles de la hanche. Cela fait donc sens de prendre une assurance pour une patte cassée »


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Les vétérinaires, pour leur part, ne peuvent pas faire la promotion de l’assurance. Déontologiquement, ils peuvent expliquer aux maîtres que cela existe, présenter les dépliants dont ils disposent, mais « ne peuvent toucher aucune commission sur les contrats signés ».

Internet, notamment par le biais des comparateurs, permet une recherche. Mais comme le souligne le dossier, le meilleur côtoie souvent le pire : « Des assureurs totalement inconnus proposent aussi des contrats à des tarifs extrêmement bas ». 


C’est au départ une relation de confiance qui doit s’établir entre le maître souhaitant protéger son chien ou son chat et son assureur, prévient Que Choisir.

Le saviez-vous ? Par SantéVet, spécialiste en assurance pour animaux de compagnie :

« Demandez un devis gratuit chez l’assureur auprès duquel vous effectuez les démarches ! N’hésitez pas à vous faire reformuler les conditions de contrats et assurez-vous de tout avoir bien compris. Cela est essentiel pour avoir une relation de confiance avec son assureur et savoir ce qui est couvert ou pas. SantéVet vous offre un pack SantéVet START qui vous permet d’essayer gratuitement et sans engagement pendant 3 mois l’assurance chien et chat… alors pourquoi pas vous ? »

SantéVet, assurer son animal, c’est pas bête !

Formules à bas prix : sans intérêt pour les propriétaires

« Cette relation de confiance passe aussi par les garanties des contrats. À 5, 6 ou 10 € par mois, l’animal est-il vraiment protégé ? Pour plusieurs vétérinaires interrogés, la réponse est clairement « non ». Ils déconseillent les contrats de type « accident » qui « ne remboursent rien ». 


« Les accidents représentent en effet moins de 20 % des soins pratiqués sur les animaux. Un contrat couvrant tous les soins consécutifs à une maladie ou à un accident sont donc un minimum pour espérer bénéficier d’une protection correcte. Mais ils sont plus chers… »

Attention aux garanties liées à l’âge de l’animal

Autre mise en garde : le souscripteur ne doit pas s’intéresser qu’aux avantages du contrat. 


« Le principal piège à éviter concerne les garanties liées à l’âge de l’animal. Statistiquement, le nombre d’incidents de santé chez un animal augmente à partir de l’âge de sept ans. Les assureurs ont donc tous imposé une limite d’âge à partir de laquelle il n’est plus possible de souscrire. »

Mais au-delà d’un certain âge, des compagnies restreignent les garanties en baissant le plafond de remboursement, en diminuant les remboursements ou encore en augmentant la franchise. « Il convient donc de vérifier sur votre contrat que les garanties resteront identiques quelle que soit « l’ancienneté » de l’animal et qu’il ne sera pas exclu passé la limite d’âge : cette précaution est essentielle pour éviter de se retrouver avec un animal trop vieux pour pouvoir être assuré ailleurs », prévient le dossier.

Pour éviter certains pièges avant de souscrire, le dossier de Que Choisir ne se contente pas de donner des conseils (parmi lesquels une bonne lecture du contrat). Le magazine procède aussi, sous forme d’un tableau, à un comparatif opéré auprès de 39 contrats. Et vraiment, de toute évidence, tous ne se valent pas.

Bien lire votre contrat

Que Choisir a « décortiqué » les conditions générales des contrats d’assurance santé animale, « passage obligé avant de signer ». Voici les points à ne pas négliger, selon le magazine, et qui permettront de faire le bon choix :
– Plus que le prix, le choix d’une formule adaptée est primordial. Certains assureurs prennent en compte la race de l’animal : c’est un gage de sérieux.
– Interrogez le conseiller avec un exemple concret.
– Attention à certains plafonds de remboursements internes aux contrats, aux exclusions, au délai de carence…
– Tous les contrats imposent un âge limite de souscription Au-delà, vérifiez que l’assureur ne peut pas vous exclure. Vérifiez également les garanties : certaines assurances baissent le plafond de remboursement, diminuent les remboursements ou augmentent la franchise en fonction de l’avancée en âge de l’animal.

* Que Choisir Argent
Assurances animaux : 39 contrats à la loupe
N° 127  – juillet 2012