La maladie de Lyme sévit dans le Nord et l'Est de la France

La maladie de Lyme chez le chien

La maladie de Lyme est une maladie commune à l’homme et à de nombreux mammifères, dont le chien. Elle est due à Borrelia burgdorferi, une bactérie transmise par les tiques. Cette maladie sévit essentiellement dans les zones du Nord et de l’Est de la France. Tous les chiens infectés ne déclarent pas de symptômes.

 

Quels sont les signes de la maladie ?

Les jeunes chiens exposés régulièrement aux piqûres de tiques, sont les animaux les plus atteints.

Les symptômes peuvent survenir jusqu’à plusieurs mois après la piqûre infectante, ce qui explique qu’on observe cette maladie même hors des périodes d’activité des tiques, contrairement à la piroplasmose par exemple.

Les signes cliniques de la maladie sont très variés :

  • De la fièvre, souvent présente, accompagnée des signes habituels (abattement, anorexie, respiration haletante plus ou moins marqués)
  • Des douleurs musculaires et articulaires, ce qui entraîne des difficultés ou une réticence à se déplacer.

Ces crises sont fréquemment intermittentes et peuvent être modérées (selon le seuil de réactivité du chien à la douleur et l’attention de ses propriétaires), ce qui fait que les propriétaires de chiens ne consultent pas forcément un vétérinaire au début, car le chien va mieux après quelques jours.

Une atteinte de différents organes peut accompagner ces signes cliniques : adénopathie (augmentation de la taille des ganglions), insuffisance rénale, cardiaque, problèmes cutanés (en particulier, une rougeur au niveau de la piqûre de tique, mais rarement observée du fait de la densité du poil) ou troubles nerveux (beaucoup plus rares).

Il n’y a pas forcément de signes extérieurs évidents de ces atteintes organiques et seul un examen rapproché et des analyses de laboratoires permettent de les détecter.

 

Le diagnostic de la maladie

Il est basé sur l’épidémiologie (situation géographique, exposition aux piqûres de tiques) et sur les signes cliniques (fièvres récurrentes, douleurs articulaires). Mais il existe de très nombreuses maladies avec les mêmes signes cliniques.

Une sérologie est possible, bien que de nombreux chiens soient infectés sans avoir de symptômes. Elle ne constitue donc pas un diagnostic de certitude à elle seule. On fait donc généralement une deuxième prise de sang pour confirmer le diagnostic deux semaines plus tard. Enfin, la réponse rapide au traitement antibiotique est un élément du diagnostic.

 

Comment se prémunir de cette maladie ?

La meilleure prévention repose sur le traitement préventif contre les tiques, notamment sur les chiens à risque (promenades dans les bois, chiens de chasse). Découvrez les produits pour lutter contre les tiques.

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Malheureusement, les produits anti-tiques ne sont pas toujours efficaces à 100%. Il faut donc toujours vérifier que son chien ne porte pas de tiques lorsqu’il rentre de balade, et les enlever le cas échéant. N’oubliez pas votre crochet O’Tom pour retirer facilement toutes les tiques !

Il existe également un vaccin pour les chiens risquant de contracter cette maladie.

 

Conclusion

Cette maladie, bien connue chez l’homme, peut également se déclarer chez les animaux domestiques, et son importance dans certaines régions en France est probablement sous-évaluée, étant donné les signes cliniques peu spécifiques et la possibilité, dans certaines régions, d’avoir une association de plusieurs germes transmis par les tiques (ehrlichiose, piroplasmose, hépatozoonose…) entraînant des symptômes assez similaires.

Il est donc préférable de rester prudent face à une exposition aux piqûres de tiques, en protégeant les chiens à risque et en inspectant correctement son chien en retour de promenade. Le vaccin peut également apporter une sécurité supplémentaire dans certains cas.