Les médecines douces pour les Nacs

Les médecines douces, ou médecines alternatives, sont de plus en plus recherchées par les propriétaires d’animaux. En effet, elles sont plus naturelles, le plus souvent sans effet indésirable. Toutefois, ces médecines ne sont pas sans danger pour votre animal. Nous vous proposons de découvrir les principes et les bienfaits de ces méthodes, mais aussi leurs limites et leurs risques.

Les médecines douces, qu’est ce que c’est ?

De nombreuses médecines douces sont accessibles aux Nacs telles que l’ostéopathie, l’acupuncture, les massages, l’homéopathie, la phytothérapie, les huiles essentielles, etc…

C’est chez le lapin que les médecines douces sont les plus utilisées, mais les autres Nacs ont de plus en plus accès à ses méthodes (reptiles, oiseaux, etc).

Même si ces méthodes sont dites naturelles, elles doivent être conseillées ou prescrites par un vétérinaire car elles ne sont pas inoffensives pour les animaux, d’autant plus que les Nacs sont des animaux fragiles. Nous vous recommandons d’en parler avec votre vétérinaire si ces traitements vous intéressent et de ne jamais faire d’automédication. Ne mettez pas d’huiles essentielles par exemple sans avoir demandé d’abord à votre vétérinaire traitant si vous pouviez.

Les principales médecines douces adaptées aux Nacs

  • La phytothérapie : soigner par les plantes. Le plus simple est de donner une alimentation naturelle de bonne qualité, qui renferme des plantes bénéfiques pour la santé de votre animal. La phytothérapie peut être utilisée en préventif, pour soutenir le système immunitaire pas exemple, mais aussi en complément des médecines traditionnelles (lors d’infections bactériennes chez les reptiles par exemple). Votre vétérinaire vous conseillera sur les plantes que vous pouvez donner sans danger à votre Nac car certaines sont toxiques pour eux.
  • Les huiles essentielles : elles sont couramment utilisées chez le lapin par exemple, notamment lors de coryza, sous forme d’inhalations. On peut également retrouver des huiles essentielles dans des solutions pour désinfecter l’environnement.
  • Les fleurs de Bach : le Rescue est le plus utilisé, il permet de diminuer le stress des Nacs, qui sont très sensibles. Votre vétérinaire pourra vous conseiller sur la posologie de ce médicament. Il faudra en parallèle s’assurer que leurs conditions de vie sont adaptées à leurs besoins car c’est une source de stress importante pour eux.

Pour en savoir plus sur les principes de la phytothérapie, des huiles essentielles et des fleurs de Bach, vous pouvez consulter notre fiche conseil sur le sujet.

  • L’homéopathie : elle est utilisée chez les Nacs, et notamment chez les lapins. Des formulations sous forme liquide permettent de faciliter l’administration. Il est recommandé de ne pas faire d’automédication et de demander conseil à votre vétérinaire.
  • Les massages : ils ont des effets bénéfiques sur le bien-être et sont très appréciés des Nacs. Comme chez l’enfant, ils peuvent être utilisés en complément des médecines traditionnelles pour soulager des problèmes digestifs par exemple. Votre vétérinaire traitant pourra vous montrer comme réaliser des massages à votre Nac.
  • L’ostéopathie : Elle est utilisée chez les rongeurs lors d’affections bucco-dentaires ou digestives, tel que les ralentissement du transit chez le lapin, en complément des médecines traditionnelles. L’ostéopathie se développe progressivement chez les Nacs, et des ostéopathes se spécialisent pour ces espèces. Les oiseaux et les reptiles sont également très sensibles à l’ostéopathie.

Pour en savoir plus sur l’ostéopathie, n’hésitez pas à lire notre fiche dédiée au sujet

  • L’acupuncture : elle peut être réalisée chez les Nacs pour stimuler le système immunitaire ou pour leur bien-être par exemple. Les aiguilles peuvent néanmoins générer de la douleur et être à l’origine d’une réticence pour les prochaines séances.

Pour en savoir plus sur l’acupuncture, n’hésitez pas à lire notre fiche dédiée au sujet.

Les médecines douces peuvent-elles remplacer les médecines traditionnelles ?

Les médecines douces ne doivent pas être utilisées en remplacement des médecines traditionnelles mais bien en complément.

On peut les utiliser seules parfois, si les symptômes sont bénins. L’automédication est à éviter et il est fortement recommandé d’avoir l’avis d’un vétérinaire pour s’assurer que les médecines douces seront suffisantes pour traiter les symptômes. En effet, les médecines naturelles présentent des  limites et ne permettent pas de traiter toutes les pathologies (maladies infectieuses, cancer, pathologies endocriniennes, etc…).

Les médecines douces et l’allopathie peuvent se complémenter pour le traitement de pathologies complexes ou chroniques (exemple : huiles essentielles lors de coryza chez un lapin, massages en complément des anti-inflammatoires lors d’arthrose, etc).

Comment trouver un vétérinaire spécialisé?

Les vétérinaires utilisent de plus en plus les médecines douces, mais si votre vétérinaire ne le fait pas, il pourra vous orienter vers un confrère spécialisé. Vous n’aurez pas pour autant à changer de vétérinaire, les deux vétérinaires vont travailler ensemble pour assurer le bien-être et la santé de votre Nac.